Néerlandais et flamand : deux marchés, deux atouts

traducteur néerlandais

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Différences entre néerlandais et flamand : deux versions d’une même langue

Le néerlandais et le flamand sont comme le français et le français canadien. Il s’agit en effet de la même langue, mais avec une prononciation différente. Ce qui parfois peut poser des problèmes de compréhension.

Le néerlandais est une langue officielle aux Pays-Bas, en Belgique (Flandres et Bruxelles), au Suriname, à Aruba, à Curaçao et à Saint-Martin. Pas moins de 24 millions de personnes parlent le néerlandais.

La langue joue un rôle important pour toutes ces personnes : elle fait partie de leur identité et de leur culture et offre des opportunités au sein de leur société et au-delà.

Néerlandais et flamand

Le flamand, par contre, n’est pas aussi étendu que le néerlandais, car il est principalement pratiqué dans le nord de la Belgique.

Il constitue le terme générique employé pour décrire les dialectes néerlandais parlés en Flandre, aussi bien Occidentale qu’Orientale, du côté de la Belgique, mais également en Flandre zélandaise du côté des Pays-Bas.

Il ne s’agit pas à proprement dit d’une langue différente, mais la présence de votre entreprise dans ces pays implique deux traductions différentes.

Cette traduction dans deux versions d’une même langue requiert une traduction intégrale et une relecture et correction, plus que d’une traduction intégrale dans le cas de la seconde version.

C’est pourquoi nous appliquons un tarif dégressif sur ce second travail.

Le choix des traducteurs néerlandais et flamands sont primordiaux et nous en sélectionnerons certains parmi les plus compétents et expérimentés.

En effet, notre agence est implantée au Benelux de longue date et il s’agit là de deux variantes de l’une de nos principales langues de travail.

Nous prenons donc en compte les multiples nuances et habitudes des cultures propres à chacun des deux pays pour affiner notre sélection du traducteur le plus expérimenté en fonction de la variante régionale du néerlandais souhaitée.

Votre entreprise s’implante dans ces régions et une traduction de vos documents professionnels en néerlandais et en flamand est nécessaire ?

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Un peu d’histoire

Au Moyen Âge, le néerlandais n’était qu’un ensemble dialectes qui partageait avec les autres langues germaniques un ancêtre appelé protogermanique. Ce n’est qu’au XVIe siècle que le néerlandais devient la langue officielle des Pays-Bas.

Cette officialisation, c’est le boom de la langue néerlandaise, car elle permet aux Hollandais de se créer une identité et de développer leur culture au-delà de leurs frontières.

Les Flamands, par contre, n’ont pas eu cette possibilité.

Le flamand n’a jamais été la langue officielle de Flamands en Belgique et ne l’est toujours pas aujourd’hui.

En Belgique, le mot flamand fait référence à la langue néerlandaise utilisée en Flandre.

Aujourd’hui le pire pour le néerlandais et le flamand est de les confondre !

Quelques témoignages :

“Pendant longtemps, explique Luc Van der Kelen, les Flamands n’ont pas eu une langue de culture comme le français en Belgique ou le néerlandais aux Pays-Bas, avec une académie. Ils parlaient le dialecte de leur terroir. Cela a forcément nourri des complexes par rapport aux Hollandais qui avaient une langue commune, qui s’exprimaient avec élégance. Mais cela a changé. Dans les prix de littérature, il y a aujourd’hui toujours des nominés flamands.”

« La volonté d’imposer le néerlandais standard a longtemps animé le mouvement flamand, expose Dave Sinardet, ce qui a contribué à effacer le complexe de la Flandre. Et la télévision a été un outil important. À la BRT, on pouvait voir une mission célèbre : “Hier spreekt men nederlands.” Le but de cette émission, c’était d’apprendre le néerlandais standardisé. Il y avait un objectif d’éducation. Il fallait développer le sentiment d’appartenir à la communauté néerlandophone. À l’époque, il y avait d’ailleurs eu beaucoup de collaborations culturelles avec les Pays-Bas. Le néerlandais standard s’est imposé. Et le complexe s’est atténué. »

« La néerlandisation faisait partie d’un projet élitiste, explique Dave Sinardet. L’arrivée de VTM dans le paysage médiatique flamand a tout changé. Jusque-là, les Flamands regardaient beaucoup la télévision néerlandaise. Les grands shows, assez commerciaux, cela n’existait pas à la BRT. La télévision publique flamande était une télévision très traditionnelle, que l’on comparait volontiers à une télévision nationale dans un pays d’Europe de l’Est. VTM a changé cela. VTM voulait faire une télévision proche des gens. Elle a donc utilisé une langue qui n’est plus le dialecte, mais pas non plus le néerlandais. »

« Tout nous sépare des Pays-Bas, commente un Flamand de Bruxelles. La culture est peut-être même la langue au fond. »

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